e ministre de la Jeunesse et de l’Emploi jeune, en présence des ambassadeurs des Etats-Unis, du Japon et du représentant du l’ambassadeur de France, a procédé ce jeudi 13 décembre au lancement officiel des travaux du diagnostic participatif en vue de l’indentification et de la formalisation des besoins des jeunes de l’Axe Le Prince.
Selon Mouctar Diallo, cette démarche du gouvernement vise à apporter des réponses pertinentes et pérennes aux véritables problèmes auxquels sont confrontés les jeunes de l’axe et leur faire comprendre qu’ils font partie intégrante de la nation.
‘’Le gouvernement, à travers le ministère de la jeunesse avec l’appui des partenaires, veut apporter des solutions aux véritables problèmes de chômage, de sous-formation, la migration, et l’exclusion des jeunes’’, indique le ministre de la Jeunesse.
Il ajoute que le diagnostic participatif se focalisera sur 10 points déjà identifiés sur l’axe Le Prince qui recevront des délégations du ministère de la jeunesse, de la commune de Ratoma, des partenaires au développement pour échanger avec les habitants de ces zones sur leurs préoccupations.
‘’Au sortir de ce processus qui va durer une semaine, nous allons faire la synthèse de ces données et organiser un atelier en invitant les partenaires au développement, les leaders de ces différentes zones pour sortir un plan d’actions contenant des activités génératrices de revenu, des infrastructures socioéducatives’’, affirme Mouctar Diallo.L’initiative est soutenue Aide et Action. Le directeur pays de cette ONG invite les jeunes à comprendre que la présence du gouvernement et des partenaires prouve à suffisance que des voies de recours existent et que les autorités et institutions sont prêtes à les écouter. ‘’Cette écoute doit partir de ce que ces jeunes ressentent comme besoins, comme frustrations à éliminer. C’est cela qu’il s’agit dans le diagnostic participatif’’, précise Moctar Diallo.
Des jeunes présents à la rencontre se sont réjouis de la démarche du gouvernement et des partenaires techniques et financiers. ‘’C’est la première fois que nous voyons un ministre de la Jeunesse poser un débat avec les jeunes dans la commune de Ratoma. Une démarche que bon nombre des ministres non pas inclus dans leur manière de gouverner. C’est une initiative à saluer et encourager’’, assure Boussiriou Diallo, l’un d’eux.