amadou Aliou Goubhoye Diallo fait partie des communicants de l’UFDG qui font l’objet de poursuites judiciaires pour incitation à la haine et à la violence. A l’assemblée générale de son parti à la Minière, il a réaffirmé sa détermination à continuer le combat politique.
Ce militant de l’UFDG dit n’avoir pu fermer l’œil pendant 5 jours à Conakry après avoir appris dans les médias qu’il a fui à la suite de la plainte du Balai citoyen.
‘’Avec des amis, nous avons ramassé des corps ici, nous avons enterré des personnes, mais cela ne nous a jamais fait fuir’’, dit-il à ses détracteurs, avant de faire des révélations : ‘’Le 20 avril 2015, des policiers m’ont tiré dessus, on est partis dans une clinique pour extraire la balle’’.
‘’On nous a recherchés pendant plus deux semaines dans les quartiers, je n’ai pas fui. Ce n’est pas parce que de petits plaisantins ont porté plainte contre moi que je vais fuir’’, lance-t-il. A l’époque, confie-t-il, ‘’nous n’avons même pas informé les membres de la direction nationale du parti, parce que pour moi, le combat qu’on mène est citoyen, pas seulement celui de l’UFDG’’.
Après deux jours de détention et en attendant d’être fixé sur son sort, il se dit plus que jamais déterminé à continuer à militer dans les rangs du principal parti d’opposition. ‘’Si hier, je me battais pour l’UFDG à 50%, aujourd’hui, je me bats à plus de 1000 %’’, assure Goubhoye Diallo qui précise qu’il ne se bat pas pour une personne : ‘’Nous nous pour que la Guinée sorte de la dictature et que les guinéens aient de meilleures conditions de vie’’.